Come on, entertainment of the day without news.
A question inspired by the film "The city of God" seen with my girlfriend (great film in the Brazilian favelas). After watching, we discovered that there were guided tours in the so-called favelas, although they are renowned for being very unsafe places (you can even find reviews on TripAdvisor left by people who are sometimes disappointed because the place is not (It wasn’t as dangerous as in the movie and they didn’t see any kids armed with AK47s).
Concerning me, it will be the district of Christiania in Copenhagen. It is a neighborhood that is presented positively as a "hippie bastion in self-management". In fact, there was an atmosphere "refugee camp during a civil war" with drug dealers accompanied by huge dogs, a broken road, junkies and tags everywhere. It reeked of potential aggression.
A few years later, they decided to end tolerance on drugs, I must not have been the only one to have this bad impression: https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2024/04/14/a-copenhague-au-c-ur-du-quartier-de-christiania-les-dealeurs-de-pusher-street-sont-pousses-vers-la-sortie_6227758_4500055.html
https://old.reddit.com/r/france/comments/1ci9zha/quel_est_lendroit_le_plus_dangereuxlouche_que/
Posted by Andvarey
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r/rance
Le village de l’emploi.
L’an dernier je suis allé à Athènes. J’ai pris une chambre d’hôtel pour 20 euros la nuit dans le quartier d’Omonia. Comme c’est hors saison je me suis pas méfié du prix. Premier soir je sors pour aller goûter la street food. Toutes les petites rues autour de l’hôtel c’était ambiance Philadelphie avec des lignes entières de gens complètement déchirés dans des positions improbables. J’etais en fait en plein centre du quartier des crackheads. Je pensais pas qu’un tel endroit existait en Europe. Je pense que l’hôtel était aussi principalement utilisé par les prostituées et leur clientèle.
En France, Bondy de nuit je dirais, ambiance vraiment chelou, dans un coin vraiment moche de la ville avec des bretelles d’autoroutes dans tous les sens au dessus de petits pavillons de banlieue. A l’étranger au Brésil, le centre-ville de Rio, y’a vraiment des rues où tu sens que tu as pris le mauvais croisement. A Lima j’ai eu l’occasion de “visiter” des bidonvilles et des quartiers assez mal famés, heureusement j’étais accompagné à chaque fois.
Le XVIeme arrondissement.
Les gens roulent dans des grosses voitures mais on ne les voit jamais travailler. Ils vous regardent bizarrement. Ils parlent une sorte d’argot qui renforce leur entresoi. Certains prennent de la drogue.
J’ai visité Christinia aussi y a qques années, c’était effectivement assez moyen. Pas pire qu’une cité en Ile de France cela dit en terme de ressenti.
Après, ça dépend de ce qu’on appelle dangereux… Je me suis approché du lac de lave du Kilaulea (masque à gaz obligatoire) ou du volcan Fjagradasfjall en éruption, fait qques randos à pied dans le parc Kruger, etc… Bref, des trucs qui pouvaient mal tourner assez rapidement, mais qui au final se sont bien passés.
Fleury-Merogis.
Le voisinage était pas ouf, la bouffe pas terrible, et les concierges totalement psychopathes.
Medan en Indonésie. Je n’ai jamais autant été mal à l’aise pourtant dans une très grande ville. Arrivés là bas avec ma compagne (qui n’est pas de la même couleur que moi) on se faisait littéralement dévisager dans la rue. Mention honorable à notre entrée dans un boui boui pour acheter un téléphone, TOUS LES CLIENTS se sont arrêtés de parler pour nous regarder. On est restés deux jours, le troisième en partant un policier (qui jouait aux dés sur le trottoir) nous a dit en anglais approximatif que c’était une bonne idée de passer notre chemin pour Jakarta. Une horreur. Ha oui et j’oublie le premier jour où la serveuse du seul hôtel de touriste présentable a refusé de servir une bière à ma femme, et s’est plainte à son responsable pour cette odieuse demande.
La comuna 13 à Medellin en Colombie qui était le quartier avec le plus gros taux d’homicide au monde il y a quelques années.
Nous y sommes allés avec un guide du quartier et en restant sur la partie touristique tout faisait propre et sécurisé, mais dès qu’on sort du circuit touristique l’ambiance change assez vite et il est recommandé de ne pas s’attarder, prendre des photos etc.
Une fois je me suis perdu en Inde et je me suis retrouvé à me balader dans un quartier un peu chelou. Je sentais que je faisais tâche, avec des regards en coin. J’ai commencé à vite tracer quand j’ai senti des cailloux qui tapaient dans mon dos …
Pour Christiana, j’y suis allé il y’a 20 ans, et l’ambiance était très cool. Ca a sûrement changé.
J’ai marché de St Ouen à St Fargeau de nuit en rentrant de soirée un peu torché et j’ai fais quelques rencontres bien cheloues mais ça va. Porte de la Chapelle c’est le pire, je dirais.
Je ne me suis pas senti en danger cependant, juste tu sens à l’ambiance qu’il faut pas trop traîner et si j’étais pas un mec lambda je l’aurais sans doute pas fais.
Time square, la 42nd en 1980 !
l’Afghanistan avant le 11 septembre.
Et chez mon pote Seb qui a du faire le ménage 1 fois en 10 ans.
Johannesbourg (Afrique du Sud) la nuit c’est un peu ambiance *The Walking Dead*. Le soir de mon arrivée en taxi, un mec avec une barre de fer s’est mis en travers de la route et mon chauffeur a accéleré pour le contourner. Dans mon auberge ils avaient une grille et ils interdisaient aux hôtes de sortir seuls la nuit tombée, il fallait obligatoirement demander à un membre du staff de nous accompagner. Ambiance !
L’Inde aussi grand classique mais j’étais assez jeune donc je me souviens peu.
Christiania j’y suis allé au moins 3 fois c’est franchement plus safe que beaucoup de quartiers de Paris, quand bien même ils clament le contraire on est toujours au Danemark : l’insécurité y est moindre que sur les Champs Elysées…
A piocher parmi mes retours de teufs à pied entre :
– Traversée des portes d’Aubervilliers puis Porte de la Chapelle à la grande époque de la colline du crack, ou j’ai dû littéralement enjamber des toxicos sous un pont pas éclairé ;
– Dans le même genre, traversée du jardin d’Eole lorsque la mairie avait regroupé les toxicos ici (moitié par curiosité morbide moitié parce-que plus rapide)
J’ai fait plein de quartiers “louches” eu Europe de nuit mais globalement si t’es un homme et que tu te comportes comme il faut (le mix patibulaire et habitué du quartier) on t’emmerdes pas. Par contre les toxicos c’est un délire que tu peux pas maitriser/anticiper et ce qui rend toute interaction dangereuse, mais si tu traverses un “nid” l’avantage c’est qu’ils sont tous trop défoncés pour se soucier de toi, c’est quand ils commencent à zoner en recherche de thune que ça devient chiant.
Ah ouais les favelas, j’ai des potes qui ont fait ces tours et qui disaient qu’effectivement les guides sont hyper précautionneux, qu’ils t’interdisent de sortir ton appareil photo s’ils n’ont pas vérifié que personne n’observait, des choses comme ça.
J’ai jamais fait ça (l’aspect “zoo humain” me gênait un peu) mais le premier endroit auquel je pense est aussi au Brésil, c’est Salvador de Bahia. Une ville magnifique, chargée d’histoire mais spectaculairement pauvre. Les 3/4 des habitants sont des squatteurs vivant dans des vieux immeubles désaffectés qui piratent leur électricité, l’hypercentre (là où Michael Jackson a filmé le clip de *They don’t Care about Us*) est splendide mais mieux vaut éviter d’y rester la nuit.
J’ai pas écouté cette recommandation et me suis fait braquer mon téléphone à la pointe d’un 9mm. Mais au moins il m’a laissé ma carte SIM.
Et les caipirinhas-maracuja sont délicieuses.
Sinon Alice Springs en Australie. J’y étais dans les années 90, et Alice Springs, ville minière au centre du désert central australien, ressemblait à une ville du désert du Mohave dans un western bien cradingue avec un nom comme “Death Farm”. Les Aborigènes y sont assez nombreux, la plupart complètement ravagés par l’alcool ou quelconques substances, on prend la réalité coloniale de l’Australie en pleine gueule.
On a failli se faire agresser – même pas pour de l’argent, on était juste dans les mauvais papiers des crackheads du coin – trois fois en une heure. J’étais un môme, heureusement que mon père est massif.
J’espère que le gouvernement local a revitalisé la ville et aidé la population depuis, mais j’en doute…
Je vis à Cape Town, donc bon..
Dans les années 90, on s’est retrouver à 4 dans un appartement miteux(souris et cafard, vieille poubelles et pas de muebles a part un divan eventré) dans le vieux quartier de Rotterdam (qui n’existe probablement plus, c’etais plein d’hangars pourris de prostituées glauques et de dealers un peu trop aggressifs). Les dealers de coke sont partit se réapprovisioner en nous laissant seul. Mes potes ont commencer a fouiller l’appartement pendant que je me taper une crise d’angoisse paralysante. Quand j’ai commencer a vomir partout les autres sont sortit de leur délire et on s’est cassé avant que les autres felés reviennent. Et c’est comme çà que j’ai changé de potes et de trajectoire de vie. Au départ j’étais juste le pote avec la voiture et m’on proposer une excursion au pays-bas, moi j’imaginais fumer un petard sur une péniche et pas ces maniguances.
Les favelas de Manille, entre extrême pauvreté, trafic et conso de meth, et armes à feu de partout.
La plage publique de Dar Es Salam en Tanzanie: je m’y suis fais kidnapper par des faux flics, embarquer et trimballer en 4×4 dans tous les recoins pourris de la ville avec la menace de finir en prison… Pour finir par me faire racketter de 100$ afin d’être relâché. Peur au début, puis vite compris que j’avais affaire à des tocards…
Bangkok de nuit, dans les petites rues autour de Khao San Road… drogue et prostitution, ambiance très malsaine, glauque. Surprenant qd on débarque d’un bus de nuit, à moitié endormi et qu’on est juste à la recherche d’un hôtel ouvert avec une chambre, pour se crasher et finir sa nuit.
En France, La Chapelle.
J’ai dû fréquemment y aller pour prendre les BlaBlaCar. Attendre là bas la nuit c’est lunaire.
Heureusement qu’il y a beaucoup de circulation pour se sentir un peu en sécurité si jamais il t’arrive un truc.
Le tenderloin à San Francisco, où un flic me conseille de ranger mon téléphone (je cherchais un Uber) pour ne pas me faire dépouiller. Cabrini Green à Chicago, où il y avait des caméras de police à tous les carrefours, et des gros bras en T-shirt alignés le long de la rue. Skid Row à Los Angeles, mais je ne l’ai vu que depuis une voiture.
Bizarre, une commune auto gérée par les hippies ne devrait pas être un paradis, pourtant ?
Jaipur en Inde. Cadavres sur le coté de la route, tout le monde te regarde, te parle et essaye de t’emmener je ne sais oú. Pourtant je ressemblais pas à un touriste, j’étais juste blanc. J’ai fait tout le nord de l’Inde et c’est la seule ville oû je restais à l’hotel le soir.
En Bolivie, il y a 18 ans… la file de guides a Potosi (ils étaient plus que douteux et avaient des têtes de meurtriers) qui voulaient nous faire visiter le salar d’Uyuni… En revenant en Argentine (pour reprendre mes études) j’avais appris que deux jeunes femmes néerlandaises avaient été enlevées et massacrees 2 ou 3 jours après mon passage… j’ai eu un sacré feeling car deux des mes compagnons de route voulaient passer par eux…
J’en ai quatre qui me viennent en tête et la plupart sont lié à mon taff actuelle (auxiliaire de vie).
1 – la vieille maison bourgeoise
Une vieille maison bourgeoise très mal entretenue où une grand-mère était installé dans le salon et qui vivait avec son petit fils. Les murs étaient moisis, la salle de bain crasseuse, des idoles religieuse étaient entreposés partout. Le petit fils était vraiment chelou (il était connus qu’il prenait des médocs pour des troubles psy) et avait une relation beaucoup trop fusionnel avec sa geand mère, quand il était là, il assistait aux toilettes et changes de sa grand-mère, à nous éclairer avec une lampe torche les parties intimes de cette dernière…
Aujourd’hui, la vieille femme est morte (décès annoncé des mois après à mes supérieurs, jusque là il avait juste suspendus le contrat) et la maison ne semble plus être habité bien qu’elle est été vidée de ses meubles et autres objets, ces derniers étant désormais posés dans la cours comme des entrailles d’un poisson quon aurait vidé…
2- la maison du dernier Resistant de ma région
Il y a quelque temps, je me suis vue confier une mission qui était d’assister un homme bien particulier : le dernier resistant de ma region.
Il vivait à l’étage d’une énorme maison, ayant un sacré cachet. Oui mais voilà, la guerre et le temps à fait des ravages et ce dernier était atteint du syndrome de Diogene. Il gardait absolument tout car “ça peut servir en cas de guerre”. La circulation dans la maison était très difficile et il fallait faire attention à ne rien bouger ou bousculer, sous peine de se voir blesser par les monticule de journaux, boîtes ou autre carton remplis d’objets inconnu.
Ce dernier avait entreposé sa tenue de déporté dans une vitrine qu’il pouvait regarder depuis son lit. Il m’a raconté à mainte reprise ses exploits et son histoire dans les camps, ce fut passionnant bien que le voir se maintenir dans cette période était un peu triste, il voulait plus que tout ne rien oublier de cette période de sa vie.
Dans une pièce, il y avait un berceau d’enfant, dans ce berceau de très nombreux crucifix y étaient posés et formaient comme une couverture à un poupon.
L’homme est parti ainsi que son histoire (bien qu’il est été pas mal documenté) et qui sait quel trésors se cache dans cette grande maison.
3- le camp de forain
Un jour j’ai dû remplacer une de mes collègues en catastrophe, la pauvre avait eu un accident en allant voir ces patients, laquelle était la seule à aller chez ces gens, pour cause : elle était issue de cette famille.
Ne pouvant pas les laisser dans la galère on m’y envoya (parce que homme fort courageux blabla bref va au casse pipe mon gars).
J’arrive donc sur les lieux, un énorme terrain en retrait du village, au milieu de rien et sans voisinage avec juste des caravanes et des vieux manèges pourrissant ça et là. Je fus accueilli par pas moins de 5 hommes à l’attitude pas franchement ouvert qui formèrent un cordon autour de ma voiture. Je stop donc mon moteur, descend et engage la conversation en leur expliquant la chose. Heureusement que la grand-mère est sorti pour leur dire de me laisser car ils n’étaient pas chauds pour m’écouter. Bref au final ça c’est très bien passé et y suis retourné plusieurs fois avec, les fois suivante, un accueil chaleureux !
4 – le vieux magasin de meubles
Seul et unique Urbex que j’ai fais, c’était dans un énorme complexe qui habritait un magasin de meubles réputé dans mon coin mais qui ferma il y a longtemps maintenant et est en cours de reprise depuis… très longtemps.
Bref, avec un ami qui cherchait un lieu sympa pour faire joujou avec son drone, j’eu l’idée d’aller là bas.
Etonnament le lieux n’avait pas l’air d’avoir tant été squatte que ça malgré les nombreux coin et recoin caché et bien couvert. Mais on compris vite pourquoi, le lieux tombait en ruine et ça et la on entendait la structure craquer et du béton se détacher dans de sombres couloirs. On décida tout de même de continuer d’explorer, montant et descendant les escaliers, le tout était vraiment labyrinthique faisant passer Ikea pour un simple couloir !
Mais on arrêta quand on trouva le cadavre d’un chat écrasé par un bloc de béton.
Bref, désolé pour le mega pavé, mais j’avais envie de raconter tout ça !
Merci d’avoir lu 😁
SOWETO en Afrique du sud, certaines parties Du Caire, Varanassi pas mal non plus
Je dirais Valparaiso au Chili, une sorte de vieille ville aux airs de favela qui recouvre l’entièreté d’une colline.
Viña del Mar et Valparaiso forment une sorte de grande ville continue et c’est un coin très joli et touristique, mais qui ces dernières années a attiré pas mal de criminalité (notamment après les grandes manif anti gouvernement).
De jour c’est plutôt safe avec beaucoup de tourisme, mais il suffit de sortir de l’itinéraire classique pour changer de monde. On s’y est baladé une après midi avec deux collègues sans vraiment prêter attention, et il suffit de tourner du mauvais côté deux rues de suite et on passe d’une vieille ville colorée et peinte à des favelas franchement louches.
En redescendant, on a pris un escalier bien étroit pas référencé sur les guides d’accès, et à mi chemin il y avait un cordon de police entourant une mare de sang séché et trois carabineros qui nous ont demandé de rebrousser chemin car deux types avaient été tués quelques heures auparavant.
je suis descendu du métro à porte de la chapelle une fois
Il y a 30 ans, dans Downtown L.A., à pied, de nuit, à la recherche d’une pharmacie.
On s’est “perdu” un soir au milieu du Caire avec un pote il y a quelques années. On devait prendre un bus de nuit qu’on a galéré à trouver. Entre la circulation, le côté ville tentaculaire et les 5/6 mecs qui te suivent en permanence pour te demander de la thune quand tu ressembles à un touriste, c’était légèrement oppressant mdr. On était contents quand on a enfin trouvé notre bus !
Le centre ville de medelin je pense
Sans aller trop loin, je citerais Sens. Sans doute qu’on n’a pas eu de chance mais on avait décidé de crécher une nuit là bas sur notre route de vacances, histoire de visiter une petite bourgade tranquille de province.
Que nenni en quelques heures on s’est retrouvés témoins de scènes choquantes, de bastons de rue ici et là, notamment une famille en tenue de mariage qui se gueulait violemment dessus, le supposé mari qui foutait des beignes à une femme tout aussi énervée que lui tandis que la police essayait de calmer ce beau monde…
Sinon Fribourg (Allemagne) et son quartier le plus écolo “immanquable” du guide, plutôt ambiance pauvreté favelas bidonville envahie par une nature sauvage et dans le même thème que Sens, des mecs qui foutent des beignes à leur femme sous les yeux de leurs enfants… lunaire.
Le Chiapas. Tu monte voir les chutes d’eau avec le bus de touriste, le bus est controlé par les mecs du commandant marcos qui ont tendu une corde en travers de la route, kalash à la main et cagoule noire. La guide sors la “propina” pour passer.